Informatique
Il est fondamental d’être libre de ses choix pour garantir la maîtrise de son SI et de son budget. A l’opposé, le marketing du prêt-à-usage des grands fournisseurs vise l’uniformité et la captivité. Aleno.eu produit donc comprend les contraintes opérationnelles et commerciales, ce qui permet de mettre en oeuvre un SI sur-mesure et pragmatique : productivité et qualité de la donnée, maîtrise technologique et budgétaire, énergie et environnement, souveraineté numérique et économique, pérennité, intégration des évolutions réglementaires et technologiques, …
Aleno.eu est un intégrateur de solutions open source.
Hébergement - AdminSys
Ne pas subir les évolutions, en profiter mais sans céder au pillage financier et des savoirs par les GAFAM.
Plateforme virtualisée
Mise à disposition de plateformes hébergées adaptées à vos besoins. Il peut s’agir d’une simple machine virtuelle (VM) pour un besoin métier spécifique (solution web, base de données, …), d’un cloud privé (NAS virtuel, plateforme collaborative) ou une plateforme virtuelle complète.
- Il peut s’agir d’une plateforme indépendante comme d’une plateforme complémentaire de votre plateforme interne pour constituer un cloud hybride.
- Les serveurs physiques sont hébergés chez un grand hébergeur français capable de proposer un hébergement distribué (proches de vos établissements). Maîtrise des coûts contrairement aux solutions cloud des géants américains par exemple.
- Sauf demande spécifique, utilisation à 100% des meilleures solutions open source. Outre la fiabilité et les économies de coûts de licences, vous disposez d’une grande portabilité qui vous permet d’internaliser la plateforme si vous le souhaitez.
Vous disposez d’un cloud adapté à vos besoins, pérenne, financièrement et technologiquement maîtrisé.
Terminaux virtualisés
Les mobiles (CPU ARM et Android ou iOS) ont déjà cassé le monopole du PC (CPU Intel et OS Windows) depuis longtemps, mais ce n’est que le début. Les PC se miniaturisent toujours plus (NUC, clavier pliant, …), les PC avec CPU ARM sont là et RISC V pointe le nez, les mobiles peuvent servir de terminal bureautique, de plus en plus d’entreprises quittent Windows pour Linux, de nouvelles formes de terminaux apparaissent (IA, VR), les PC s’hybrident et se virtualisent.
Imaginez de ne plus devoir mettre à disposition de PC, que votre PC pro vous suive partout depuis par exemple un simple smartphone ou une tablette. Avec la généralisation des réseaux très haut débit fibre et mobile et la généralisation des appareils mobiles performants, ces solutions permettant de réduire les contraintes et coûts matériels en accédant à distance à un PC ultra flexible méritent d’être étudiées. L’arrivée timide mais engagée de la virtualisation sur appareils mobiles ouvre également de belles possibilités d’hybridation.
Administration système
Aleno.eu peut administrer votre Système d’Information interne ou assister vos administrateurs systèmes. Les défis et les opportunités sont nombreux, voici quelques exemples.
- Virtualisation : Les changements marketings de VMWare poussent de nombreux utilisateurs vers des solutions libres. Aleno.eu a choisi Proxmox VE depuis de très nombreuses années, c’est une excellente solution.
- NAS : Et si vous remplaciez vos NAS propriétaires par des NAS open source virtualisés avec une solution de référence comme OMV ?
- Infrastructure : Le cloud hybride est une solution de choix pour la plupart des structures, des plus grandes au plus petites. Une solution open source comme Nextcloud peut grandement vous y aider.
- SGBD : Libérez-vous des coûteux SGBD propriétaires du type Oracle ou SQL Server pour la référence open source, PostgreSQL.
- ERP : les solutions propriétaires sont-elles vraiment rentables par rapport aux solutions open source comme par exemple Odoo ?
- PC : Microsoft a mis fin à la possibilité de pouvoir migrer vos machines (serveurs et PC) vers de nouvelles tant qu’elles fonctionnent avec Windows 10 abandonné en 2025 et Windows 11 qui n’est pas installable sur environ 40% du matériel en état de marche. C’est le moment de ne plus subir en passant sur des technologies libres, multi-plateformes et économiques qui vous libéreront des abus marketings.
- Réglementaire : RGPD, NIS2, DSA, DMA, l’Union Européenne est très active sur la champ de la régulation informatique. De bonnes choses en découlent, mais comment s’y retrouver dans ces amas de contraintes réglementaires qui touchent des grands groupes aux TPE.
Bases de données
“Les données sont le pétrole du XXIè siècle.” Tous les métiers ont désormais entamé leur numérisation, mais nous ne sommes qu’à la préhistoire de l’informatique. Qu’il s’agisse de “vrac numérique” ou de données structurées en bases, la gestion numérique de vos données peut aisément profiter d’énormes gains.
Types de bases de données
Soit vos données sont en mode document (images, traitement texte, PDF, …), ce qu’on appelle aussi du “vrac numérique”, soit elles sont structurées en bases de données afin d’apporter nombreuses améliorations : requêtes, traitements de données aisés et automatisations, accès multi-utilisateurs sécurisé de données centralisées, sauvegardes efficientes, données distribuées, …
Il existe divers types de bases de données, la référence massivement utilisée ce sont les Bases de Données Relationnelles.
A l’opposé, le cauchemar des administrateurs de bases de données (DBA), le fameux “j’ai une base de données Excel pour ça”. Le modèle tabulaire est le plus élémentaire des types de bases de données, mais les tableurs permettent de faire un peu tout et n’importe quoi, donc souvent n’importe quoi. Ces fameuses “bases Excel” sont toutefois très précieuses, elles identifient des besoins de véritables bases de données.
Industrialisez votre SI en modélisant votre activité au sein d’une base de données structurée. Fiabilisation des données, automatisation des traitements, simplification des opérations, interfaces entre la base et les applications métier, indicateurs temps réel et des tableurs qui retournent à leur place (calculs occasionnels, production de jolis tableaux et graphiques colorés, …) en les connectant à la base centralisée.
Les ETL (Talend, FME, …) signifient Extract Transform Load. Ces outils de traitement de données sont issus de l’époque où les Systèmes de Gestion de Bases de Données (SGBD) n’avaient pas encore les vastes capacité de “Transform” et de connexion à de nombreux formats de données comme aujourd’hui. Les SGBD comme PostgreSQL ou DuckDB nous épargnent les lourdes étapes Extract et Load en traitant les données en direct.
Une base de données centrale devient progressivement la tour de contrôle de votre SI et apporte d’importants gains de productivité en éradiquant les habitudes héritées des années 90.
PostGIS, l’extension géographique de PostgreSQL (le SGBD open source de référence) est la référence dans le monde des SIG.
Les contraintes propres aux SIG ne permettent pas toujours d’utiliser un système connecté client-serveur.
- Aleno.eu exploite également beaucoup Spatialite qui est le PostGIS de SQLite. De la même manière que Spatialite est complémentaire de PostGIS pour les solutions hors ligne par exemple, SQLite est complémentaire de PostgreSQL.
- DuckDB est une fabuleuse solution complémentaire notamment pour les traitements opérant sur de multiples bases.
Gestion documentaire
Notions élémentaires
Toutes les données n’ont pas vocation à être stockées en base de données, nous utilisons au quotidien de nombreux types de données (alphanumérique, graphique, image, audio, vidéo) au sein de formats de fichiers parfois communs (PDF, JPEG, …), parfois spécifiques à une application. Ces fichiers sont généralement stockés en arborescences. Ce qu’on appelle aussi le “vrac numérique”. Un fichier devient un document quand il est complété d’attributs permettant de connaître le contenu et l’usage possible, ce qui accroît considérablement la qualité et la productivité de vos flux de travail.
Les problèmes sont nombreux
- Types de données : la plupart des types de données n’offrent pas de solution de requête efficace, peu de traçabilité, ce qui implique des pertes de productivité énormes par les difficultés d’accès à l’information, quand ce n’est pas l’ignorance de l’existence de cette information.
- Formats de fichiers : beaucoup trop souvent des formats propriétaires sont utilisés, ce qui entrave fortement la portabilité des données vers d’autres applications voire d’autres plateformes (Linux, etc.) comme la pérennité de l’accès à l’information, et permet aux éditeurs d’imposer des contraintes commerciales injustes. De plus ces formats sont très souvent inefficients pour le travail collaboratif. Il faut libérer les données vers des stockages puissants et ouverts.
- Arborescences : partagées ou non, plus ou moins bien structurées, les arborescences imposent peut de contraintes et par conséquent, l’erreur étant humaine, une liberté totale de ne pas respecter les nomenclatures (règles de nommage), quand elles existent et quand elles sont performantes. De plus impossible de profiter d’arborescences virtuelles adaptées aux contraintes des différents métiers. Combien de temps par semaine votre entreprise perd-elle en recherche d’informations dans des fichiers mal stockés ?
- Attributs : les systèmes de fichiers courants (NTFS, FAT, Ext4, …) offrent peu de possibilités d’augmenter les fichiers d’attributs pour les élever au rang de documents. Soit des formats ont leurs propres attributs (EXIF, …), soit il faut encore et toujours utiliser des solutions externes.
Solutions GED
- Les GED (Gestion Électronique de Documents) sont des solutions dédiées. Elles peuvent être d’un grand secours dans certains cas, mais aussi des contraintes inadaptées dans d’autres cas. Une étude d’opportunité est nécessaire, et quoi qu’il arrive une GED ne se met en place d’un coup, il faut auditer et préparer les fichiers pour leur intégration. Aleno.eu peut vous aider.
- Une arborescence avec de bonnes nomenclatures, une indexation dans la base de données centrale et des contrôles a posteriori pour remonter les anomalies est également une solution qui offre beaucoup de souplesse, une intégration forte des données structurées et du vrac numérique. Aleno.eu propose là aussi une solution de base de données vous permettant d’auditer vos documents et les indexer. Cette solution est un préalable à une intégration en GED, mais qui peut se suffire à elle-même.
L’indexation des fichiers et des données qu’ils contiennent sont la clé principale. Les GED offrent des possibilités inégales dans ce domaine et ces indexations sont souvent inaccessibles en dehors des applications de la GED donc d’une base de données centrale. Soit la GED convient, soit on peut envisager une indexation indépendante dans la base de données centrale.
- Indexer les arborescences, les nommages de fichiers, les propriétés (dates, etc.).
- Indexer l’espace en générant une emprise spatiale quand un document concerne une zone ou un objet géographique.
- Indexer le temps (dates de validité, de publication, …).
- Indexer le contenu devient désormais atteignable avec un LLM (local de préférence) qui offre des capacités de transcription et de synthèse sur des formats alphanumériques, image, audio et vidéo.
A partir de là une base de données offre de nombreuses possibilités : recherche plein texte, recherche spatiale par connexion SIG, interconnexion avec les bases métier, contrôles automatiques a posteriori (donc non contraignant) d’anomalies, transformations automatiques, etc.
Il vaut mieux une bonne arborescence qu’une mauvaise GED. Qui a dit que Sharepoint est une GED ?
Méthodologie
- Audit : quels sont besoins et quel est l’état de votre documentation ? Aleno.eu procède par une première version de base de données qui indexe les fichiers, identifie des types de documents et les anomalies, calcule l’ampleur du travail d’organisation. La réalisation d’un BPMN pour modéliser vos activités s’avère souvent utile.
- Étude : synthèse des solutions disponibles.
- Conception de la nomenclature : c’est l’étape fondamentale quelle que soit la solution retenue, une nomenclature robuste et efficace pour organiser vos documents, voire des spécifications techniques pour leur contenu (Aleno.eu a notamment une expertise spécifique en DAO)@.
- Préparer la mise en oeuvre : La base de données d’audit évolue pour y intégrer la nomenclature et virtuellement réorganiser les fichiers pour le chargement
- Mise en oeuvre : une GED adaptée à vos besoins et configurée pour votre nomenclature et votre workflow, ou simplement permettre à votre arborescence indexée et contrôlée par votre base de données centrale.
- Administration : Si vos équipes ne prennent pas en charge ces opérations ou pour disposer d’un contrôle indépendant.
Développement
Aleno.eu est spécialiste des SIG (Systèmes d’Information Géographique), mais un SIG c’est juste un SI qui sait en plus gérer des données spatialisées ou spatialisables (adresses postales, …).
Backend
Le “backend” est une “globisherie” pour désigner globalement la partie serveur d’une application client-serveur.
Le plus souvent le backend repose sur une base de données. Aleno.eu est spécialiste de l’architecture de bases de données (conception de MCD, création de base de données). Consulter la partie dédiée aux bases de données.
Lorsque la solution nécessite la mise en place de webservices, une API REST par exemple peut être créée. Une surcouche de webservices permet a minima d’interagir directement avec la base à travers les simples protocoles web, mais le plus souvent de créer des applications web qui interagissent avec la base. Aleno.eu peut évidemment mettre à disposition des webservices spécialisés dans les données géographiques, notamment les nombreux webservices standards OGC (WMS, WMTS, WFS, …).
La tendance bienvenue du DevOps désigne la capacité à gérer à la fois les problématiques d’administration système et de développement, ce qui améliore grandement le développement en limitant les contraintes et les incompréhensions. Vous pouvez consulter la partie dédiée à l’administration système. Aleno.eu va même au-delà en considérant qu’il faut également être apte à maîtriser les contraintes métier et de direction.
Frontend
Le frontend, une “globisherie” désignant globalement la partie cliente d’une application, la partie visible par l’utilisateur.
Imaginés par des universitaires, les Systèmes d’Information Géographique (SIG) ont historiquement laissé la main aux administrateurs de données pour la configuration de l’accès aux données sans nécessiter “d’informaticiens”. Pour Aleno.eu la tendance actuelle des développements “low-code/no-code” est donc une évidence pour l’avoir toujours pratiquée. Une entreprise doit avoir des administrateurs de données capables de préparer rapidement la mise à disposition d’informations. C’est également une excellente solution de prototypage pour les développements “lourds”.
Les développements “classiques” interviennent quand le low-code/no-code n’est plus suffisant. Dans ce cas il s’agit de développer a minima une extension sur une solution no-code, soit créer un progiciel optimisé pour un métier.
Applications locales
Les solutions client-serveur ne répondent pas à tous les besoins, des solutions locales ont leur intérêt, notamment pour des exécutions hors connexion. Les solutions no-code/low-code et le portage local de tout ou partie du backend sont des solutions à considérer avant d’envisager de coûteux développements lourds.
Méthodologie
De la même manière que la démocratie existait avant les athéniens, que le capitalisme existait avant Adam Smith et que Marx n’a pas inventé le partage, nous sommes nombreux a ne pas avoir attendu que les méthodes AGILE théorisent ce que nous pratiquions empiriquement. Un gros problème doit être découpé en plus petits, l’implication des utilisateurs est fondamentale, définir intégralement un projet avant sa réalisation est le plus souvent voué à l’échec, le prototypage est la bonne manière d’avancer.
Cette théorisation a toutefois permis de nombreuses avancées, notamment en structurant certaines forges logicielles, comme celles omniprésentes qui utilisent un des trésors que nous a offert Linus Torvalds, Git, avec à ce jour une préférence pour Gitlab (open source).
Conseil, AMOA, AMOE
Assistance à Maîtrise d’Ouvrage
Aleno.eu maîtrise de nombreux métiers et donc de nombreuses technologies : SIG, CAO/DAO, développement informatique, administration système, bases de données, gestion documentaire, gestion d’entreprise, communication multimédia (web, vidéo, audio, photo/image), génie civil, ingénierie télécoms, ingénierie des réseaux d’eau, etc. Cette vaste expérience permet une grande adaptabilité et capacité à comprendre les besoins et contraintes de la plupart des métiers de la direction à la production. Cette longue expérience permet également de disposer d’une grande capacité pour étudier les solutions logicielles et matérielles.
Le rôle de l’AMOA est de vous aider à disposer d’un SI paré pour l’avenir. Par exemple libérer progressivement votre SI des lourdes et coûteuses solutions du passé (souvent américaines) pour des solutions libres (assez souvent européennes), ce qui placera votre SI en capacité d’évoluer facilement vers des infrastructures d’avenir (toujours plus de virtualisation, IA privée, …) et de ne pas attendre que la souveraineté numérique ne devienne contraignante.
Assistance à Maîtrise d’Oeuvre
MOE, AMOE, enfin bref gestion de projet et assistance à gestion de projet.
Chaque contexte est différent et il faut s’adapter, et donc choisir les bons outils. Aleno.eu exploite voire déploie différents outils de gestion de projet (Gitlab, Github, Redmine, GestSup, …) ainsi que des outils de planification quand les outils de gestion de projet sont insuffisants. Aleno.eu a même développé son propre modèle de données pour associer un volet gestion de projet à n’importe quel modèle de données relationnel.
Il est donc possible d’apporter des solutions clé en main machine/logiciel/AMOE ou d’apporter une assistance sur l’environnement de votre choix avec la méthodologie de développement de votre choix.
Support
Vos équipes doivent maîtriser leurs outils. Toutefois pendant une période après la mise en place, disposer d’un support technique est souvent un très bon choix.
Nous pouvons mettre en place des plateformes dédiées avec une gestion de tickets ainsi des plateformes collaboratives pour assurer une prestation de support. Lorsque vous arrêtez la prestation le contenu peut vous être restitué.
Formation
Aleno.eu fait partie du groupe Omnicité qui est organisme de formation. Les différentes technologies abordées dans les solutions peuvent être intégrées dans des formations sur-mesure.
Pourquoi les formations sur-mesure sont une évidence ?
- Qu’il s’agisse de formation dans le cadre du processus d’accompagnement au changement lorsque votre SI évolue ou d’une formation optimisée pour les nouveaux arrivants, l’approche n’est pas la même.
- Les Systèmes d’Information exploitent de nombreuses technologies, d’autant plus avec des technologies libres puisque la réutilisation de composants existants est la base même du concept. Il n’est pas rentable de cumuler les formations génériques.
- De l’autre côté, on utilise très rarement l’intégralité des fonctionnalités des technologies.
- Il manque souvent des prérequis pour certains utilisateurs pour pouvoir exploiter correctement certaines technologies, ce qui nécessite des rattrapages ciblés.
- Votre temps est compté et les enchaînements de formations usent la motivation, il faut optimiser.
- Le temps passé à adapter la formation nécessite beaucoup de travail, mais en contrepartie une formation optimisée peut être plus courte et des exercices adaptés à votre contexte sont infiniment plus efficaces. Les stagiaires comprennent mieux, mémorisent beaucoup mieux et sont opérationnels plus vite, donc l’éventuel surcoût d’adaptation des supports de formation sur-mesure est très vite rentabilisé.
APPEL. La formation générale en informatique générale est très lacunaire. De très nombreuses mauvaises habitudes (manipulation de fichiers, gestion de données, lâcher un peu cette souris pour savoir utiliser son clavier, les petits outils pratiques, les mauvaises habitudes de sécurité, …) cumulées coûtent une perte de productivité conséquente à l’échelle d’une entreprise et colossale à l’échelle d’une nation. Nous avons en projet une formation “Les bonnes habitudes informatiques qu’on ne nous apprend pas”.
Disposer d’une plateforme informatique libérée ?
Vous avez besoin d’une plateforme informatique pour l’intégralité de vos usages ou pour certains usages spécifiques. Une plateforme sera intégralement composée de machines virtuelles sur lesquelles seront déployés les services souhaités (100% open source).
Quelques exemples de composants :
- Un NAS virtuel vous permet comme les NAS physiques (Synologie, Qnap ou autres) de stocker, partager et gérer facilement vos données, mais également de déployer facilement de nombreux services par vos propres soins.
- Une plateforme collaborative qui vous permet de gérer, d’exploiter, de partager vos fichiers comme le permettent les Google Drive, One Drive et autres.
- Passer à l’étape suivante en gérant vos documents avec une GED.
- Des outils de visioconférence très performants qui vous évitent de passer par les solutions propriétaires capricieuses et probablement trop curieuses (Teams, Zoom, …).
- Un ERP (application de gestion d’entreprise).
- Un Système de Gestion de Base de Données hyper performant pour structurer, fiabiliser et partager vos données. “Halte aux “bases de données Excel” !
- Un Système d’Information Géographique (SIG) web.
- Une infrastructure web pour vos services internet et intranet.
- Un portail pour la gestion de vos services.
Il y a désormais des applications libres (open source) de très grande qualité pour pratiquement tous les besoins. Arrêtons le siphonnage de nos trésoreries et de nos savoirs par les GAFAM.
Disposer d’une base de données centralisée qui structure les données ?
Et si on se débarrassait des documents bureautiques ?
Combien de temps perdu par semaine à chercher des informations dans des documents (le “vrac numérique”), à faire des copier-coller mal fichus pour les récupérer voire à tout retaper parce que pas exploitables ?
Beaucoup d’informations précieuses sont stockées en langage naturel écrit (texte ou captages audio/vidéo), dans des images (photos, scans, graphiques parlants mais inexploitables pour extraire l’information, etc.), dans des plans, etc. Il existe des quantités énormes de solutions promettant magie pour exploiter “facilement” ce vrac numérique.
Par principe toute solution fermée qui constituera un silo n’est pas une solution mais une duplication qui apporte de nouveaux problèmes.
Il n’y a qu’une seule voie pertinente : le vrac numérique doit être correctement organisé pour pouvoir être indexé efficacement et requêtable depuis les bases de données structurées. L’intégralité de l’information est alors enfin accessible rapidement et efficacement.
A partir de là vous pourrez progressivement faire reculer la proportion d’information en mode document pour structurer de plus en plus vos données en base et générer automatiquement vos documents à partir des données structurées en base, voire idéalement réduire vos échanges documentaires avec vos partenaires pour échanger toujours plus de flux de données structurées.
Et si le no-code/low-code permettait enfin la dépollution Excel ?
Les vieilles applications bureautiques règnent depuis des décennies. L’enseignement reste malheureusement bien pauvre et les suites bureautiques restent trop souvent présentées sans alternatives. En entreprise ensuite, on utilise au mieux ce que l’on connaît mais aussi on se débrouille avec ce qui est disponible sur les machines.
Disons le simplement, les tableurs portent très mal leur nom, c’est à peine si on peut réellement créer des tables, ce ne sont que des amas de cellules (fusionnées ou non), donc non, Excel ne permet de créer des bases de données. Les tableurs permettent de faire un peu et tout et n’importe quoi, donc souvent on récupère n’importe quoi.
Pourtant ces outils sont massivement utilisés parce qu’ils offrent une solution souple (NoCode / LowCode) pour numériser des tâches pour lesquelles l’utilisateur n’a pas de solution métier adaptée. Certains déploient beaucoup de créativité pour “prototyper” la numérisation de leurs activités sous cette forme.
En France les géographes sont aussi historiens, c’est avec ce regard que l’on peut étudier ces montagnes de fichiers Excel, les repositionner dans votre workflow et ainsi déterminer quels sont ces fichiers qui méritent le plus d’être remplacés par des solutions reposant sur une véritable base de données.
Attention, il ne s’agit pas d’enlever leurs créations à vos “experts Excel”, la résistance serait de toute façon féroce. Il s’agit de valoriser leur travail en les accompagnant vers des solutions techniques plus “modernes”.
- Évacuons tout de suite les techniquement peu satisfaisants Systèmes de Gestion de Bases de Données des suites bureautiques type Access. Ces solutions qui ont historiquement eut leur intérêt sont à éviter, mais ponctuellement ça peut être une étape de transition pour quitter le nid des vieilles suites bureautiques.
- La migration vers une application métier existante ou interne est loin d’être toujours la solution idéale, c’est plus à considérer comme un aboutissement quand les procédures sont pleinement matures.
- Désormais de multiples solutions no-code / low-code très efficaces connaissent une énorme croissance. Elles permettent d’utiliser de véritables bases de données avec des interfaces graphiques offrant une excellente alternative à la souplesse des anciennes solutions bureautiques type tableur, tout en permettant de produire rapidement des solutions proches de lourdes applications métier.
N’attendez pas pour quitter les solutions du XXè siècle, ceux qui seront prêts auront un avantage significatif. https://www.lesechos.fr/partenaires/servicenow/le-low-codeno-code-deviendra-un-enjeu-de-survie-pour-les-entreprises-1979549
Et si certaines de vos coûteuses applications étaient centralisées en base ?
Il existe 3 types classiques d’applications métier :
- l’application propriétaire qui promet monts et merveilles et qui rassure les décideurs parce qu’ils ont mis cher donc c’est que ça doit être bien. Malheureusement tout le monde a ses spécificités et il faudra beaucoup d’efforts de configuration, probablement trouver des béquilles là où ça ne répond pas correctement au besoin, voire faire l’impasse sur des besoins.
- l’application open source qui ne promet généralement rien, qui n’en fait souvent pas moins voire plus, mais qui aura le même travers : il faudra beaucoup d’efforts de configuration.
- l’application maison, qui peut coûter très cher puisque l’investissement n’est pas partagé, qui offre un espoir d’adaptation idéale, mais surtout offre la maîtrise sur le long terme… si les développeurs restent ou qu’ils sont correctement documenté la solution.
Quel est le problème ? Éventuellement des coûts excessifs, mais surtout des données en silo : des données emprisonnées dans des bases de données pas ou difficilement interopérables avec les autres données de l’entreprise. Pour que les humains comme machines collaborent efficacement, les flux de données doivent être efficaces.
Quelle solution ? Des applications métier avec des modèles données ouverts et intelligibles. Pour les applications complexes comme par exemple votre ERP, privilégier les solutions qui offrent cette possibilité. Pour le reste il est courant qu’il soit aisé d’apporter quelques évolutions à votre base de données centrale pour répondre aux besoins sans passer par de nouveaux silos applicatifs.
Et si les ETL étaient d’une autre époque ?
Les ETL (Talend, FME, Pentaho, …) répondent toujours à certains besoins, mais a-t-on vraiment encore besoin de s’encombrer du E et du L ? ETL signifie Extract Transform Load. En clair ce sont des solutions externes aux bases de données qui nécessitent d’extraire (extract) la donnée pour répondre au besoin, des transformations, pour ensuite les recharger (load).
A une époque où les possibilités des bases de données étaient limitées, nous utilisions beaucoup de formats de données (souvent propriétaires) et ces outils permettait, en low-code / no-code, d’automatiser des transformations. Désormais les Systèmes de Gestion de Bases de Données comme PostgreSQL offrent une richesse fonctionnelle non seulement pour opérer directement les transformations, mais également pour se connecter directement sur des sources de données externes dans de nombreux formats. Des solutions récentes comme DuckDB complètent ces solutions.
Dans beaucoup de cas l’usage des ETL relève plus d’habitudes dont on gagne à se passer pour opérer directement les opérations en centralisant les données et les traitements au sein de bases de données robustes, notamment en 100% open source.
Aleno.eu vous propose d’analyser vos process, de proposer des évolutions, de les mettre en oeuvre et de vous accompagner dans la maîtrise de ces solutions modernes qui vous ouvrent de nouvelles perspectives.
Mettre au carré la gestion documentaire ?
Nos sociétés et leurs économies reposent sur l’échange d’informations le plus souvent sous forme de documents. Pourtant la très grande majorité d’entre nous quittons les bancs de l’école sans jamais avoir appris ne serait-ce que les rudiments de la gestion documentaire. Combien de documents sans référence, sans numéro et date de révision, sans auteur, sans valideur, etc. ? Quand il y a une nomenclature, combien de fois est-elle correctement conçue ? Combien de fichiers mal nommés, mal classés ? La perte de productivité est souvent conséquente mais rarement évaluée. Et qu’en est-il des conséquences financières consécutives aux erreurs de gestion documentaire ?
Les IA ce n’est pas l’avenir, c’est déjà le présent. Les IA sont utiles pour les données structurées, mais leur plus grande force est de pouvoir exploiter les données non structurées (documents). Mais l’IA c’est avant tout de l’apprentissage automatisé. et en entreprise pour qu’une IA apprenne efficacement, il lui faut impérativement des documents correctement structurés, sans quoi l’IA répondra avec énormément de biais et sera dangereuse.
Les solutions existent depuis longtemps, mais le préalable inévitable est une nomenclature efficace et pérenne, une formation et une application obligatoire et contrôlée. Une simple application en arborescence classique (filesystem) peut convenir avec une nomenclature pertinente complétée de contrôles automatiques (une base de contrôle). Si les besoins sont plus complexes, il existe de nombreuses solutions de Gestion Electronique de Documents (GED) génériques (des vraies, pas Sharepoint) et techniques (GEDT : pour les plans DAO, etc.), propriétaires ou open source pour tous les besoins.
Gagner beaucoup à perdre les mauvaises habitudes ?
Combien de temps perdu chaque jour avec des opérations répétitives, en successions de clics, en ouvertures/fermetures de fenêtres, en manipulations lourdes avec des applications inadaptées ou une mauvaise maîtrise ? Pourtant les solutions sont là, le problème n’est pas là, il s’agit essentiellement de changer les “mauvaises” habitudes.
Qui ne fini pas régulièrement sa journée sur les nerfs parce que “ça plante”, “c’est lent”, “j’ai l’impression de faire toujours la même chose”, ce qui sur la durée sape irrémédiablement la motivation ?
Toutes ces minutes perdues chaque jour, multipliées par le nombre de collaborateurs, les gains de productivité à la clé sont énormes, sans oublier des gains de qualité de la donnée en limitant les manipulations. Voici des exemples pour illustrer le propos.
Sécurité. Combien de fois par jour on tape des mots de passe, combien de personnes mettent des mots de passe faibles ou les stockent en clair ? Il y a des solutions pour une gestion efficace des authentifications, mais surtout les utilisateurs doivent être formés et avoir pleinement assimilé leur haute responsabilité.
Productivité.
- Lâchez un peu cette souris ! Arrêtez de perdre du temps avec votre index quand vos 10 doigts peuvent travailler en même temps avec un clavier !
- Arrêtez d’utiliser des applications médiocres simplement par habitude parce qu’elles sont fournies par défaut ou parce qu’on vous a formé là-dessus.
- Apprenez à travailler efficacement avec vos arborescences et vos fichiers. Lâchez le médiocre explorateur Windows (même si enfin il s’améliore). Apprenez à utiliser de véritables outils de gestion de fichiers. Apprenez à construire une arborescence robuste qui ne vous fera plus perdre de temps.
Ces quelques thématiques parmi tant d’autres (bonnes pratiques pour la collaboration, arrêter avec les applications bureautique à tout faire qui ne font rien de bien, etc.) illustrent une longue chaîne de maillons faibles. Indépendamment ils sont vus comme des sujets très secondaires et ne sont jamais traités, mais assemblée cette chaîne est très longue.
Il existe une faille béante entre les services informatique et les opérationnels. Les premiers sont très occupés par leurs tâches importantes et connaissent mal la réalité des seconds, qui eux-mêmes connaissent mal les opportunités que devrait leur offrir un service informatique. La meilleure solution pour créer ce lien est souvent disponible, les leaders technologiques, le “geek du service”. Capitaliser sur ces leaders en valorisant leurs compétences et en instituant ce rôle de leader technologique de proximité est d’une efficacité redoutable, c’est le chaînon manquant.
Aleno.eu propose de vous accompagner pour analyser les possibilités, préconiser des évolutions, accompagner leur mise en oeuvre, car ces évolutions de savoir-faire doivent être maintenues en interne.
Se libérer de Windows ?
Windows côté serveur est très loin d’être incontournable côté serveur depuis de longues années. Que vous conserviez ou non des terminaux Windows, Linux offre tout le nécessaire, ne vous coûtera pas de licences et nécessite bien moins de ressources matérielles. Comme souvent le plus difficile c’est le changement, des administrateurs systèmes formés et habitués aux technologies Microsoft apprécient peu l’idée de perdre leur investissement et de changer leurs habitudes. Mais inversement, les administrateurs système formés aux technologies open source et Windows goûtent assez peu de devoir rebasculer sur Windows. L’immense majorité des serveurs Internet, routeurs, supercalculateurs par exemple sont sous Linux pour sa puissance et sa fiabilité. Vos serveurs d’entreprise n’ont pas besoin de Windows, une infrastructure virtuelle Linux est tellement plus efficace et rentable.
Windows côté PC est là aussi loin d’être incontournable. La clé c’est surtout de s’être libéré des applications propriétaires qui ne sont pas encore multiplate-formes. Si des utilisateurs n’ont plus que des solutions multiplate-formes, la migration vers Linux n’est pratiquement qu’une formalité pour les utilisateurs. Microsoft change ses contraintes marketing. Le 14 octobre 2025, Microsoft arrêtera la maintenance de Windows 10 (sauf paiement supplémentaire 61$ année 1, 122$ année 2 et 244$ année 3) et n’autorisera pas l’installation de Windows 11 sur 40% des PC, pleinement opérationnels mais décrétés unilatéralement trop vieux ! Ce n’est pas tolérable, et ce n’est qu’un début, libérez-vous du chantage marketing.
Windows côté objets connectés (mobilité, IoT) est dors et déjà absent, donc de fait vos Systèmes d’Information ont la contrainte multi-plateforme. Android a noyau Linux. Comme Apple avec ses Mac, les technologies PC évoluent vers des processeurs ARM (et demain RISC V ?) comme sur mobile. N’attendez pas de subir, rendez votre SI multi-plateforme et profitez de Linux sur vos terminaux dès qu’ils peuvent être libérés.
Adopter les IA avec pragmatisme ?
Un peu comme Linux Torvalds qui a ce jour estime qu’il surtout urgent d’attendre, le raz de marée des IA (Intelligences Artificielles) doit effectivement passer pour que les solutions pertinentes et pérennes émergent. Certes les IA génératives telles que ChatGPT sont une révolution majeure, mais en 2024 nous sommes submergés quotidiennement d’annonces de nouveautés.
Mais attention, ça ne veut pas dire de ne pas en faire usage dès maintenant. De nombreuses tâches peuvent dès aujourd’hui grandement profiter des IA. Mais pas n’importe comment. Des informations d’entreprises n’ont absolument rien à faire sur les serveurs d’autres entreprises, souvent étrangères, surtout avec des outils d’analyse aussi puissants.
Les personnels doivent impérativement être initiés et responsabilisés. Les services informatiques mettre en place des garde-fous et des solutions auto-hébergées ou éthiques quand les gains sont évidents. Et si c’est rentable ou pour ne pas se faire distancer, tant pis si la solution est remplacée par une autre dans un futur proche. Mais gare aux investissements démesurés sur des promesses marketing trompeuses qu’on trouve à chaque fois qu’une nouvelle technologie émerge.
Ces IA sont encore très perfectibles, les hallucinations sont légion. Comme expliqué dans l’exemple de cas d’usage “Mettre au carré la gestion documentaire ?”, l’IA c’est avant de l’apprentissage automatique, capable d’apprendre des données non structurées (documents), mais disposer de documents correctement organisés pour l’apprentissage est impératif sinon les résultats comporteront énormément de biais.
“Engager un collaborateur artificiel” dans ses équipes ne doit surtout pas consister à lui confier une responsabilité sans “cadre humain” formé à le superviser. Et pour les IA comme pour les humains, le but est surtout de former des spécialistes en exploitant leur capacité d’apprentissage automatique.